☎ 👥 « Exploration intime avec « Quelqu’un à qui parler » : Une BD captivante de Gregory Panaccione. »
📚Aujourd’hui, je vous invite à découvrir « Quelqu’un à qui parler » la deuxième BD de Gregory Panaccione (d’après le roman de Cyril Massarotto), une œuvre qui m’a à la fois interpellé et enchanté !
Les illustrations sont d’une douceur apaisante avec leurs formes lissées et leurs couleurs délicates. Certaines planches nous laissent en pleine réflexion, en apesanteur… ✌🏻
👥 L’idée géniale de faire se rencontrer les deux versions du héros, dans des décors très différents tels que la plage et la cime des arbres, est tout simplement brillante. Bien entendu, les deux « Moi » qui se parlent a déjà été utilisé dans la littérature mais c’est toujours un exercice intéressant car le plus âgé qui fait écho au plus jeune fait souvent sourire !
C’est aussi ce type de narration que Bud Spencer a choisi pour son autobiographie « Mes Mille et une vies » publié chez @L’éditeur à part® depuis le 21 mars 2024 ! On a quand le même le droit de se faire un peu de promotion… Non ? 😉
Ici, les ruptures spatio-temporelles permettent de faire des pauses dans la narration et rendent la lecture fluide. Le fait que le héros soit vraiment antipathique au début de l’histoire est très intéressante car il semble de plus croire en grand-chose. Il s’adoucit au fur et à mesure pour notre plus grand bonheur.
☎ L’histoire est bien construite et la communication entre les deux versions de notre protagoniste qui discutent avec un téléphone à l’ancienne est vraiment très sympa.
Je vous conseille donc cette BD pour passer un moment agréable, plein d’amour et de questionnements sur son « Moi » !
✍🏻✒ Anecdote : L’usage du téléphone dans cette BD m’a rappelé le téléphone-à-vent installé en 2010 par un jardinier Itaru Sasaki à Ōtsuchi, dans la préfecture d’Iwate. Choqué par la mort prématuré d’un proche, il avait eu l’idée d’aménager une cabine téléphonique dans son jardin pour continuer la discussion avec lui. 💫