L’ours et ses chroniques littéraires

Napoleon le petit de Jacques Firmin-Lanvin… Plus connu sous le nom de Victor Hugo

Aujourd’hui, plongeons dans les arcanes de l’histoire littéraire avec un pamphlet méconnu mais percutant : « Napoléon le petit ». L’auteur derrière cette œuvre incisive n’est autre que Victor Hugo, le génie qui nous a offert des chefs-d’œuvre tels que « Les Misérables », « L’homme qui rit », et « Quatrevingt-Treize ». 📚🌟💫

Pourquoi avoir choisi ces écrits plutôt que d’autres ? Victor Hugo était en exil après avoir pris position contre le coup d’état du 2 décembre 1851 perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte qui deviendra Napoléon III et il était pourtant prolifique !

C’est en effet le 11 décembre 1851 que Jacques-Firmin Lanvin, ouvrier imprimeur, quitte la France pour la Belgique. Sous ce nom se cache Victor Hugo qui avait appelé le soir du coup d’état à charger son fusil et à se tenir prêt ! 👻

Vous trouverez ici l’édition originale publiée en Belgique en août 1852 qui se vendait sous le manteau et qui vaudra à Victor Hugo un exil à l’exil (voir en commentaire et en photos l’avertissement de J. Hetzel, ecrivain, éditeur et homme politique). C’est suite à la publication de ce livre que la Belgique demanda à notre Académicien français, pair de France par la grâce du roi Louis-Philippe, député… de quitter le plat pays. Victor Hugo restera vingt ans en exil.

Mais pourquoi diable tant de haine ?
📢 D’abord, c’est un « traître » ! Victor Hugo l’avait soutenu pour les élections présidentielles de 1848.
Hugo voit en Napoléon III, «l’enfant du hasard […] dont le nom est un vol, et la naissance un faux.» «Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui a l’air de n’être pas tout à fait réveillé.» «C’est un personnage vulgaire, puéril, théâtral et vain. […] Il aime la gloriole, le pompon, l’aigrette, la broderie, les paillettes […], les grands mots, les grands titres, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.»
Et par-dessus tout : «Cet homme ment comme les autres hommes respirent.»
Inspiré, le poète qualifie son ennemi de «misérable », de «nain immonde», de «pourceau dans le cloaque», son entourage de «cour de parvenus»…

Napoléon le Petit a été censuré, brulé, interdit, condamné et pourtant… Il a été contrefait et réimprimé maintes fois à l’époque, traduit dans de nombreuses langues et diffusé dans de nombreux pays ! Liberté, j’écris ton nom ?

Rendez-vous dimanche prochain pour une nouvelle aventure livresque ! 📖✨

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